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2. L'art royal
A son réveil, ayant retrouvé son pouvoir royal, celui de gouverner, Salomon prit la décision de nommer 9 maîtres pour aller à la recherche des meurtriers d’Hiram, et choisit Johaben, son secrétaire intime, comme chef.
Johaben avait accompli plusieurs missions pour Salomon dans le passé.
Missions assez satisfaisantes malgré une tendance à vouloir faire les choses trop vite. Johaben était toujours impatient et pressé ne sachant attendre la maturité des événements, il lui fallait obtenir des résultats immédiats. (Comme les 3 mauvais compagnons) Malgré ses imperfections il était un proche collaborateur du roi Salomon.
Pour les francs-maçons Johaben représente le récipiendaire qui doit aller à la recherche des imperfections à l’intérieur de lui-même, en vue de les anéantir, extirper ou tuer.
Mais ceci ne concerne pas que les francs-maçons. Chaque être humain qui veut s’améliorer doit trouver et supprimer les mauvais compagnons qui sommeillent en lui.
Peut-être avec un peu moins de brutalité.
Dans certains rituels on parle parfois de transmuer les mauvais compagnons en changeant l’ignorance en connaissance, le fanatisme en tolérance et l’ambition personnelle et égoïste en ambition pour un groupe ou pour la société. Cette technique peut convenir à condition de ne pas tomber sur un compagnon vraiment irrécupérable.
Très vite les 9 élus se mirent en route pour exécuter les ordres de leur roi, mais sans connaître l’endroit précis où se cachaient les coupables, les recherches restèrent sans résultats.
Un jour un étranger se présenta au palais du roi Salomon et informa le roi qu’il connaissait l’endroit ou s’était réfugié l’un des assassins du maître Hiram.
Salomon ordonna immédiatement aux élus des 9 de suivre l’étranger vers une caverne où un des meurtriers, nommé ABIRAM, s’était réfugié et de s’en emparer.